Novembre/2019

29nov9 h 00 min12 h 30 minSéminaire de clôture des cycles annuels de la Fondation Prospective et Innovation sur le thème de l'intelligence artificielle, vu sous l'angle de la société et de la géopolitique.

Détails

Deux petits-déjeuners se sont tenus avec Luc Ferry (IA et société) et Éric Enderlin (IA et propriété intellectuelle), ainsi qu’une trilatérale restreinte (Chine/Etats-Unis/Europe), sur les aspects gouvernementaux et de coopération internationale.

Ce séminaire de clôture est prévu, sous la présidence de Jean-Pierre Raffarin, en partenariat avec Allen & Overy

Ci-dessous vous trouverez un programme prévisionnel, le programme détaillé vous sera adressé prochainement.

Compte tenu du nombre de place limités, il convient de s’inscrire dès que possible auprès de :
Nader VAKIL, chargé de mission (nader.vakil@prospective-innovation.org)

 

  • 8h30-9h00 – Accueil café

SESSION 1

  • 9h00-10h30 – LIntelligence Artificielle, trop tard pour l’Europe ?

Face aux géants américains et chinois, l’Europe apparaît bien démunie. La scène numérique est dominée par les GAFA et BATX tandis que les fabricants de composants numériques sont majoritairement américains, même si des Européens comme les Suédois et Finlandais peuvent occuper des positions avantageuses. En termes d’investissements, de volumes de données, de licornes ou de start up, l’Europe est distancée par les Etats Unis et la Chine. Elle a bien sûr un capital humain exceptionnel et des valeurs qui la portent, mais cela suffit-il ?

Après le domaine des armes et des lois, l’Europe sera-t-elle disqualifiée dans ce qui est le nerf de la science et de l’économie ? Sa fragmentation et la loi des retours sur crédits communautaires, ne sont-ils pas des handicaps trop lourds ? 

SESSION 2

  • 11h00-12h30 – Réguler l’Intelligence Artificielle, l’espoir de Sisyphe ?                              

Craintes et espoirs démesurés entourent les développements de l’intelligence artificielle. L’accent est souvent mis en Europe sur les menaces qu’elle fait peser sur les libertés individuelles, à la sauvegarde des données personnelles, aux manipulations politiques… L’Europe a réagi par la RGDP et par l’inscription de cette question dans l’agenda des rencontres internationales. Les Etats-Unis sont institutionnellement et professionnellement divisés sur ce sujet et mettent maintenant en cause les GAFA pour les positions dominantes occupées, tout en les défendant dans les accords de commerce. Ils portent davantage d’attention aux atteintes possibles au libre arbitre de chacun. L’extraterritorialité des lois américaines s’étend aux données. La Chine défend une position privilégiant les aspects utilitaristes positifs dans tous les domaines, notamment en matière de sécurité. Mais des textes législatifs sont prévus dans le plan d’action sur l’IA pour l’encadrer. Outre ces différentes sensibilités qui peuvent entraver les efforts des nations qui ne peuvent s’isoler en la matière du monde, la rapidité et le caractère stratégique des progrès de l’IA rendent difficiles la régulation nationale comme internationale. Que faire pour assurer une régulation nécessaire tant au plan des échanges que des libertés personnelles sans être dépassés par les autres nations ou par la technique dont les avancées se coulent mal dans des cadres pré-établis ?

 

12h30 – Conclusions

 

13h00 –Cocktail déjeunatoire

Heure

(Vendredi) 9 h 00 min - 12 h 30 min

Lieu

Cabinet Allen & Overy

52 Avenue Hoche, 75008, Paris

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